Nombre total de pages vues

dimanche 6 février 2011


Aujourd’hui, nous allons aborder un Phénomène assez récent dans la photographie numérique : La photographie HDR (High Dynamic Range Imaging pour les intimes). Ce procédé permet, comme son nom l’indique, d’obtenir la plus grande plage d’information dynamique possible sur une image. Ainsi, chaque pixel contient d’avantage d’information sur la couleur, la luminosité ou encore l’intensité que sur une photo classique, qui ne peut retranscrire l’ensemble des plages de lumières. Le HDR consiste Concrètement à fusionner plusieurs clichés classiques d’une scène pour obtenir le plus d’informations possibles sur les zones claires et sombres de la photo. Pour plus d’informations techniques à ce sujet, je vous invite à vous rendre ici.
Avant de commencer ce petit tutoriel, voici une liste des éléments indispensables à la création de vos clichés HDR :
  • Un appareil Photo numérique (reflex de préférence, gérant le format de fichier RAW)
  • Un trépied
  • Un ordinateur équipé de l’un des logiciels suivants : Adobe PhotoshopPhotomatix ou Qtpfsgui
Pour ce tutoriel je vais utiliser Adobe Photoshop.

ETAPE 1 : LA PRISE DE VUE.
Même si vous êtes bien entendu totalement libres de choisir le sujet de votre photographie HDR, il y a toutefois quelques règles à respecter.
  1. Le format de vos fichiers : il est conseillé de travailler au format RAW qui est un format non compressé et très bien pris en compte par la plupart des logiciels d’imagerie. Le poids des fichiers est bien plus important que celui des Jpg mais aucune compression n’est appliquée à l’image. Ce format est disponible sur les appareils numériques reflex ainsi que sur certains bridges et compacts hauts de gammes. Vous pouvez toutefois prendre vos photos en JPG si vous n’avez pas d’autre possibilité.
  2. Prendre plusieurs clichés de votre scène : Voici le point le plus important pour réaliser des photos HDR. En effet, afin d’obtenir le plus de détails possibles, dans les zones sombres, comme dans les zones claires, il est essentiel de prendre au moins 3 clichés de votre scène. Le premier devra être sous exposé, le second exposé de façon optimale, et le troisième surexposé. Vous disposerez alors d’un maximum d’information pour votre photo finale.
  3. Prise de vue : Tout d’abord, placez votre appareil sur un trépied. Il est essentiel que vos 3 photos soient cadrées de façon identique. Réglez maintenant votre appareil en mode manuel. Après avoir effectué la mise au point et réglé l’ouverture pour votre prise de vue, vous allez uniquement jouer sur sur la vitesse d’obturation pour qu’aucun des autres paramètres ne bouge entre vos photos. Sur la plupart des appareils reflex, un bouton carré avec un + et un – permet de faire varier l’exposition entre -2EV et 2EV ou -5EV et 5EV par exemple. N’oubliez pas de désactiver l’autofocus une fois la mise au point effectuée. Vous pouvez désormais prendre vos 3 clichés. Pour cet exemple j’ai choisis d’exposer la première à -2 EV, la seconde à 0EV et la dernière à +2EV. Vous êtes libres d’effectuer d’avantage de clichés si vous le souhaitez.

vendredi 4 février 2011

Comprendre l'histogramme

vous avez un problème d’exposition. Avez vous pensé à vérifier l’histogramme après chaque série de photo ?
L’histogramme est un petit graphique qui ressemble à cela :
Histogramme photo
Chez Canon, pour le trouver il suffit de cliquer sur le bouton lecture, puis 1 ou plusieurs fois sur la bouton info jusqu’à temps qu’on tombe dessus.
L’histogramme représente la répartition des pixels en fonction de leur luminosité.
- A gauche se situent les pixels les plus sombres (zone de basse lumière).
- A droite se situent les pixles les plus claires (zone de hautes lumières)
- de bas en haut, le nombre de pixel par zone
Exemple d’histogramme avec nombreux pixels dans la zone de basse lumière : résultat la photo est sombre. Il n’y a aucun détail dans les noirs.
Histogramme calé à gauche
Exemple d’histogramme avec nombreux pixels dans la zone de hautes lumières : résultat la photo est cramée. Il n’y a aucun détail dans les hautes lumières.
Histogramme calé à droite
Exemple d’histogramme avec les pixels réparties sur toute la longueur : résultat, la photo est bien exposée.
Histogramme photo
A quoi ça sert ?
En générale, l’histogramme permet de vérifier, après la prise de vue, si sa photo est bien exposée ou non. Une photo bien exposée aura un histogramme de cette façon :
Histogramme photo
 Faire cette étape après chaque série de prise de vue permet de voir si on a bien choisi le couple ouverture / vitesse.
Comment réagir à la lecture de l’histogramme ?
  • votre histogramme est trop calé à gauche ?
-> votre photo est alors trop sombre. Il existe 5 solutions :Ouvrir le diaphragme davantage. Si vous êtes à fond, vous pouvez alors réduire la vitesse. Si vous avez dépassé votre VLTmonter en sensibilité avec les iso. Si vous êtes à fond, utilisez un trepied, ou un flash en fonction de votre sujet.
  • votre histogramme est trop à droite ?
-> votre photo est alors trop claire. 3 solution s’offrent à vous :En premier mettez sur 100 iso, ou la sensibilité minimum. Si ce n’est pas suffisant, fermez le diaphragme. Oui mais vous ne voulez pas toucher à la profondeur de champ. Dans ce cas augmentez la vitesse.
Les exceptions :
Parfois une photo peut être belle et bien contrastée alors que votre histogramme vous donne le contraire. Il s’agit des photos de nuit par exemple qui sont calées à gauche sur l’histogramme. En montagne, les photos seront davantage calées à droite.
Histogramme photo de nuit
Histogramme d’une photo de nuit
Bonus :
Sur vos appareils photos, lors de lecture de l’histogramme, la zone d’une photo peut clignoter. Cela marque les zones sombres (noirs sans détails) ou cramées (blancs sans détail). C’est une fonctionnalité réellement intéressante.
Conclusion :
Je vous invite à utiliser ce système si vous ne le faite pas déjà. Vous gagnerez du temps, et éliminerez vos clichés mauvais sur votre appareil plutôt que sur votre ordinateur.
Utiliser l’histogramme ressemble un peu à la navigation aux instruments. On peut ne pas regarder la photo, on sait d’avance si elle sera correctement exposée ou non.